Chapitre 1 : L’entreprise, une structure productive et un groupement humain
1) L’approche économique de l’entreprise :
A. L’entreprise, une unité de productivité :
L’entreprise fabrique des produits ou fournit des services en combinant des facteurs de productions (capital technique, force de travail, bien intermédiaire).
A l’issus de cette production, l’entreprise dégage un chiffre d’affaire. Pour calculer la richesse créée par l’entreprise, c’est à dire sa valeur ajoutée, on retire de son chiffre d’affaire la valeur de la consommation intermédiaire.
Capital technique |
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Force de travail |
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Production (chiffre d’affaire) |
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Biens intermédiaire |
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B. L’entreprise de répartition de la valeur ajoutée :
La valeur ajoutée est répartie au sein de l’entreprise entre tout ceux qui ont participé à sa production : les salariés, les banques, l’Etat, les entreprises et les associés.
Valeur ajoutée |
Salariés (salaires) |
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Capital |
Associés (dividendes) |
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Banques (intérêts) |
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Etat (impôts) |
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Entreprise (bien non distribués , autofinancement) |
2) Le taylorisme et la division du travail :
La productivité du travail mesure la quantité de biens obtenus par le travail. On calcul la productivité par heure de travail ou par tête.
L’objectif du taylorisme est d’améliorer l’efficacité de la productivité du travail en diminuant les temps morts dans les ateliers par une meilleur organisation et en rationalisant les gestes des salariés. On appel ça la standardisation du travail. Ford est le premier à appliquer cette méthode en 1920.
3) L’école des relations humaines :
Ces théories, en réaction au taylorisme, expliquent que la productivité du travail ne dépend pas de la division du travail, mais de la motivation du salarié.
A. Elton MAYO (1920s) :
Les facteurs psychologiques qui influencent la motivation et donc la production correspondent d’une part à l’attention que la hiérarchie porte à ses salariés (besoin de reconnaissance) et d’autre part à la bonne entente dans le groupe.
B. MASLOW (1950s) :
Il explique la motivation des salariés à partir des satisfactions de leurs besoins. Seul un besoin à satisfaire est source de motivation. MASLOW dresse une pyramide des besoins dans laquelle ces derniers sont hiérarchisés.
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Besoin d’accomplissement |
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Besoin d’estive |
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Besoin de sécurité |
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Besoin physiologique |
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C. HERZBERG (1960s) :
Le facteur essentiel de la motivation reposent sur un besoin de réalisation personnelle. Il convient donc à l’inverse de TAYLOR d’enrichir les tâches.
D. MAC GREGOR (1960s) :
Il existe 2 catégories de salariés et donc 2 politiques de gestion de management. Ces catégories sont le suivantes :
ü Une catégorie X qui fait référence à des individus peu motivés et qui préfèrent subir le commandement plutôt que de prendre des responsabilités. En conséquence le style de direction X doit être du type « carotte – bâton », c’est à dire stimulations monétaire et sanctions.
ü Et une autre catégorie Y qui fait référence à des individus motivés qui ont un besoin d’accomplissement personnel dans l’entreprise. Le style de direction Y doit chercher à déléguer davantage de responsabilités auprès de ses salariés et les faire intervenir dans les réunions.